1984, l'année où réchauffer une soupe coûtait 800 $

En septembre 1984, Protégez-Vous publiait un test sur un appareil encore nouveau dans la cuisine des Québécois : le four à micro-ondes. À l’époque, les modèles standards se vendaient de 400 à 800 $.  

Notre test soulignait les progrès réalisés : une distribution plus homogène de la chaleur, la présence d’un plateau rotatif, une fonction « décongélation » et même − roulement de tambour − une minuterie permettant de contrôler la durée de la cuisson.  

L'arrivée du bouton digital sur les appareils domestiques 

Le titre sur la page couverture du magazine, « Les fours à micro-ondes : rapides oui, mais... », tenait le lecteur en haleine. Oui, mais... oui, mais quoi? En fait, notre test révélait à l’époque que si cet appareil permet de gagner du temps, la minuterie de certains micro-ondes s’avère imprécise. Bonnet d’âne au modèle Kenmore, avec son décalage de 25 secondes sur une période de cuisson de 5 minutes! 

Extrait de notre article illustrant à quel point les boutons digitaux étaient encore nouveaux : « Les appareils à commandes électroniques font entendre un petit bip chaque fois qu’on appuie sur une touche, pour confirmer qu’ils ont bien enregistré l’information. »

Suspicion erronée d’un lien entre le four à micro-ondes et le cancer 

À noter que dans les années 1970-1980, l’utilisation du terme « micro-ondes » pour désigner un appareil de cuisine soulevait la crainte, et certaines rumeurs circulaient sur le fait que les « fuites » des fours à micro-ondes pouvaient provoquer le cancer. Aujourd’hui, le consensus scientifique qui se dégage est que les fours à micro-ondes, lorsqu’ils sont utilisés correctement, ne présentent aucun risque cancérogène. 

- Cette publicité met en vedette une grande dame de la cuisine québécoise et canadienne, Jehane Benoît. Auteure de L'encyclopédie de la cuisine canadienne, elle a publié plusieurs livres sur la cuisine au four à micro-ondes.

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